Je m'appelle Juliette, je suis partie en mission humanitaire au Togo avec l'association AJDEPE du 5 novembre au 20 décembre 2018. Comment résumer ce moment ? Le projet principal de cette mission était d'amener les enfants du village d'Edzi à Lomé pour prendre un repas en bords d'océan. Nous avons également fais tout au long de la mission de l'aide à la scolarité, de la sensibilisation au sida et des animations socio éducatives.
Ce que je retiens particulièrement, c'est cette solidarité qui prime entre les personnes du village. C'est aussi cette entraide et cette bonne humeur constante et l'accueil de la population.

    Parce qu'une mission humanitaire c'est aussi s'intéresser à la culture, à la population, à leurs richesses, leurs ressources, à leurs manières de vivre, à leur histoire,... afin d'apporter son aide au mieux en s'adaptant au pays et à la population.
J'ai vécu une expérience inoubliable, unique en son genre, j'ai rencontré des personnes formidables, une famille.
Jamais je ne pourrais oublier. Cette mission aura changé ma vie, mes façons de penser ou de voir le monde. Finalement, je crois que cette mission m'aura beaucoup plus apporté que ce que j'ai apporté.

    Merci, akpé à tous les membres de l'association. Vous avez été tops du début à la fin! Restez comme vous êtes, avec votre joie de vivre, vos rires, votre bonne humeur à tout moment. «gazé lé gazé!!!»
Merci aux enfants, aux familles qui sont géniales, toujours de bonne humeur, ils peuvent se fâcher mais ça ne dure jamais bien longtemps, les rires sont présents tout le temps, la générosité est immense, ces personnes sont magiques.
MOULOWOH
    Et comme dirait Nass, même si je ne peux rien promettre, ce n'est qu'un au revoir. Et comme dirait Lolipo, la vie c'est un choix. Mon choix serait de repartir.

    Je crois cependant, qu'il faut être préparé à un retour brutal. Personnellement je n'y étais absolument pas préparé et mon retour en France à été mal vécu par mon entourage et par moi-même. Le choc de cultures est tellement immense qu'on ne peut pas se rendre compte tant qu'on ne l'a pas vécu. Mais pour les familles, les proches, il faut comprendre que nous ne puissions pas être "comme avant". Ce que nous vivons, ce que nous partageons, ce que nous voyons est un décalage complet avec la vie que nous pouvons avoir en France. Nous ne pouvons pas rester insensibles face à tout cela.

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Mission novembre-décembre 2018